Inscrit dans le Programme de Diversification, d’Accélération industrielle, de Compétitivité et d’Emplois (DAICE), ce projet bénéficie de l’appui de la Banque africaine de développement (BAD). L’investissement, estimé à plus de 18 milliards de francs CFA, permettra d’accueillir plus d’une trentaine d’entreprises, dont un cluster pharmaceutique et plusieurs PME industrielles. Ces entreprises projettent d’y injecter environ 100 milliards de francs CFA, générant à terme plus de 2 500 emplois, en majorité au profit des jeunes et des femmes.

Cette nouvelle phase d’aménagement vient renforcer une dynamique déjà bien engagée. Après le règlement des droits coutumiers, évalués à 3,5 milliards de francs CFA, la Zone industrielle de Yamoussoukro compte à ce jour 15 entreprises opérationnelles, offrant près de 3 000 emplois, ainsi que 10 unités industrielles actuellement en construction.

Pour le Gouvernement, cet investissement stratégique traduit la volonté d’accélérer l’industrialisation de la Côte d’Ivoire et de positionner Yamoussoukro comme une ville industrielle durable, génératrice d’emplois verts et de valeur ajoutée pour les populations locales. À cette occasion, le Ministre Souleymane Diarrassouba a également annoncé la purge des droits coutumiers sur 250 hectares supplémentaires prévue au cours de l’année 2026, une perspective accueillie avec satisfaction par les communautés d’Akpessekro, de Zambakro et d’Aboukro.

Par ailleurs, l’inauguration imminente du Centre des expositions des produits de la petite transformation et de l’artisanat (CEPPTA), prévue ce jeudi 18 décembre 2025, vient compléter cet écosystème économique en pleine mutation. À travers ces initiatives structurantes, le District de Yamoussoukro se réinvente et s’affirme progressivement comme un pôle industriel attractif et compétitif, résolument tourné vers l’investissement et la création d’emplois durables.

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