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Célébration de la journée internationale des Micros Petites et Moyennes Entreprises:Déclaration du Ministre Souleymane Diarrassouba

Chers compatriotes,

 

La Côte d’Ivoire, à l’instar de toute la communauté internationale, célèbre ce 27 juin 2018, la Journée Mondiale des Micro, Petites et Moyennes Entreprises.
Cette célébration revêt une importance particulière pour notre pays en raison de l’intérêt qu’il accorde aux PME dans son programme de développement.

 

En effet, au regard de la place centrale qu’occupent les Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) dans de nombreuses économies du monde entier et du rôle primordial qu’elles jouent dans les pays en développement, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a décidé en sa séance du 13 mars 2017, de proclamer le 27 juin, désormais Journée Mondiale des Micro, Petites et Moyennes Entreprises.

 

L’institution de cette Journée a pour objectif de sensibiliser l’opinion publique sur l’importance des Micro, Petites et Moyennes entreprises dans la concrétisation des objectifs de développement durable et la création de richesses dans nos économies.

 

En effet, les données fournies par le Conseil International pour la Petite Entreprise (ICSB) attestent que les Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) représentent plus de 90% du nombre total des entreprises dans les secteurs formels et informels et la moitié du PIB mondial, pour 60-70% des emplois dans le monde.

 

En outre, selon les statistiques de l’ONU, ces entreprises sont à la source de nombreuses opportunités d’emploi et de revenus dans le monde entier et sont donc reconnues comme un vecteur de développement et de réduction de la pauvreté. Elles emploient une proportion plus importante de main d’œuvre généralement plus défavorisée, comme les jeunes, les femmes et les personnes provenant de milieux populaires et sont parfois même les seules à fournir des emplois dans les milieux ruraux.

 

Les Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) sont donc en première ligne face aux besoins sociaux et constituent un filet de sécurité en matière d’inclusion. Et c’est ici tout le sens de l’instauration de cette Journée afin d’attirer l’attention du public sur la contribution de ces entreprises au développement durable des pays.
Notre pays, la Côte d’Ivoire n’est pas en marge de cette avancée dynamique des Micro, Petites et Moyennes Entreprises vers le développement durable.

 

En effet, les PME constituent 98% du tissu des entreprises en Côte d’Ivoire et représentent une part importante de l’économie avec 20% du PIB et 12% de l’investissement national. Elles jouent également un rôle déterminant dans le domaine social avec 23% des emplois modernes.

 

C’est pourquoi, en vue de mieux valoriser et célébrer les efforts de nos braves dirigeants des PME qui par leur génie, créent de la richesse et de l’emploi, il sera organisé à partir de l’année prochaine, en liaison avec le secteur privé, une série d’évènements autour de la célébration de cette journée.

Mes chers compatriotes,

Conscient de l’importance de la contribution des MPME au développement durable et à la croissance inclusive, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara a décidé de les placer au cœur de la politique de développement de la Côte d’Ivoire. Ainsi, dans les Plans Nationaux de Développement (PND) 2012-2015 et 2016-2020, un intérêt particulier a été accordé au secteur privé et aux PME auxquels a été assigné le rôle d’accompagner le pays vers la croissance et l’émergence en finançant plus de 60% des ressources nécessaires à la mise en œuvre desdits plans.

 

Pour ce faire, les MPME doivent assurer la transformation structurelle de l’économie en vue d’accroitre le potentiel de création de valeur ajoutée et opérer ainsi la transition du socle économique du secteur primaire vers l’industrialisation et les services.

 

Cependant, pour atteindre cet objectif, il importe de lever certains obstacles auxquels les PME sont confrontées dans leur développement et qui sont entre autres :

 

  • Un accès insuffisant aux financements et aux marchés publics et privés ;
  • Un déficit de capacité technique et managériale de la part des dirigeants et des employés des PME ;
  • Un climat des affaires globalement difficile ;
  • et une culture entrepreneuriale et de l’innovation insuffisamment développée et valorisée.

 

Aussi, en vue d’apporter des réponses à ces difficultés et permettre aux PME de jouer pleinement leur rôle de levier de la croissance, le gouvernement ivoirien s’est-il doté, ces dernières années, d’une ambitieuse Stratégie d’appui au développement des PME basée sur une profonde réforme du cadre institutionnel et réglementaire et la mise en place d’instruments opérationnels d’accompagnement des entreprises.

 

Au titre du cadre institutionnel et réglementaire, nous pouvons noter entre autres :

 

  •  la loi n° 2014-140 du 24 mars 2014 portant orientation de la Politique Nationale de Promotion des PME prise dans le cadre de la mise œuvre des recommandations de la décision n°16/2003/CM/UEMOA relative au Programme d’Actions pour la Promotion et le Financement des PME dans l’UEMOA;
  • la Stratégie de Développement des PME ivoiriennes adoptée au Conseil des Ministre du 18 septembre 2015 ;
  • le décret n°2015-525 du 15 juillet 2015 modifiant le décret n°2009-259 du 06 août 2009 portant code des marchés publics, tel que modifié par le décret n°2014-306 du 27 mai 2014 ; fixant un quota des marchés publics aux PME et introduisant une marge de préférence 5% pour la sous-traitance locale ;
  • le décret n°2016-112 du 24 février 2016 portant modalités d’acquisition et de perte de la qualité de PME ;
  • le décret n°2017-409 du 21 juin 2017 portant modalités d’acquisition et de perte du statut de l’entreprenant.
    Au titre des instruments opérationnels mis en place pour l’accompagnement des PME, figurent :
  • le soutien à la création d’une Bourse de Sous-traitance et de Partenariat (BSTP) dont l’une des missions est de contribuer à la promotion et au renforcement des capacités d’une masse critique de PME ivoiriennes en matière d’accès au marché ;
  •  l’Agence Côte d’Ivoire PME opérationnalisée par le décret n°2016-1102 du 07 décembre 2016 en tant qu’organisme de mise en œuvre opérationnelle de la politique d’appui de l’Etat aux PME ;
  • l’incubateur d’Abidjan qui a été inauguré et qui sera dès le mois de juillet 2018 ;
  •  le recours au crédit-bail adopté par la loi n°2017-802 du 07décembre 2017 ;
  • le fonds de soutien à l’entrepreneuriat féminin d’un montant de 5 milliards FCFA mis en place par la BACI ;
  • Le fonds d’appui à l’entrepreneuriat d’un montant de 10 milliards FCFA mis en place par CORIS BANK.

 

Il convient de souligner qu’en plus de ces initiatives, le gouvernement a engagé des études en en vue de la mise en service d’une autre vague de dispositifs opérationnels d’appui aux PME. Il s’agit notamment :

  • Du fonds de garantie ;
  • Du fonds ivoirien de l’innovation ;
  • Du guichet unique des PME ;
  • De l’observatoire des PME ;
  •  Et des mesures pratiques de mise en œuvre du statut de l’entreprenant.

 

Par ailleurs, viendront bientôt s’ajouter à ce dispositif, certains produits et services de la future caisse de dépôt et de consignations en vue d’une plus grande densification et de la consolidation du tissu des PME ivoiriennes.

A l’évidence, toutes ces actions démontrent la volonté de l’Etat d’impulser le développement des PME par l’amélioration de leur accès aux financements et aux marchés mais aussi par une coordination plus renforcée des interventions.
Dans ce sens, l’opérationnalisation de l’Agence Côte d’Ivoire PME constitue la réponse du Gouvernement pour exécuter et capitaliser toutes les initiatives à même de rendre les MPME ivoiriennes plus compétitives et innovantes et faire d’elles le véritable pilier de l’économie.

 

Chers compatriotes,
L’ambition de notre pays pour les PME est grande et consiste à créer à horizon 2020 une masse critique de PME compétitives, dynamiques et innovantes contribuant de manière significative au développement socio-économique durable de la Côte d’Ivoire avec pour objectif de favoriser une forte augmentation du PIB et la création d’emplois formels et de qualité.

 

Dans cette perspective, le gouvernement poursuivra la mise en œuvre de sa politique d’appui aux PME par l’opérationnalisation effective de tous les instruments d’accompagnement actuellement en cours d’étude. Il ne ménagera aucun effort pour améliorer le cadre institutionnel et réglementaire et surtout diversifier les mécanismes d’accès des PME aux financements et aux marchés afin de faire effectivement des PME le moteur de la croissance de l’économie.
Je vous remercie.

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7ème EDITION DES JOURNÉES NATIONALES PROMOTIONNELLES DES PME ET DE L’ARTISANAT : Allocution d’ouverture de Monsieur Souleymane DIARRASSOUBA

– Mesdames et Messieurs les Représentants des Ministres,
– Mesdames et Messieurs les Membres du Cabinet,
– Monsieur le Président de la Fédération des PME,
– Monsieur le Président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire,
– Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux,
– Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux,
– Mesdames et Messieurs les Représentants des Patronats tunisien et mauricien ;
– Mesdames et Messieurs les Représentants de Singapour ;
– Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Interprofessionnelles ;
– Mesdames et Messieurs les Chefs d’entreprises ;
– Honorables invités ;
– Mesdames et Messieurs de la Presse ;
– Mesdames et Messieurs,

 

C’est avec un plaisir renouvelé que je prends la parole devant ce parterre de personnalités du monde des affaires et singulièrement de celui des PME.

 

Je saisis cette agréable occasion pour vous transmettre à tous les considérations de monsieur le Premier Ministre, Parrain de cette 7ème édition des Journées nationales promotionnelles des PME et de l’Artisanat, ainsi que l’expression de ses regrets de ne pouvoir honorer de sa présence physique la cérémonie de ce jour. Il me fait l’honneur de porter son choix sur moi pour le représenter.

 

Je voudrais également adresser mes vives et chaleureuses félicitations à la Direction de la FIPME et particulièrement à son Président, pour la qualité de l’organisation et surtout pour le mérite de la persévérance qui a conduit année après année au succès de ces manifestations.

 

Mesdames et Messieurs,
Nous sommes rassemblés ce matin pour célébrer les PME mais aussi et surtout évoquer le chemin parcouru. A travers leurs allocutions, les orateurs qui m’ont précédé ont dressé le tableau de l’état des PME aujourd’hui.

Pour ma part, je note que l’analyse des développements récents de l’économie ivoirienne, ainsi que ses perspectives pour les court et moyen termes, indiquent clairement que le pays a retrouvé une trajectoire de forte croissance après plus d’une décennie d’instabilité politique. Avec un taux de croissance annuel moyen de plus de 8% sur la période 2012 -2017, la Côte d’Ivoire continue d’être l’une des économies les plus dynamiques d’Afrique, voire du monde.

 

L’émergence qu’ambitionne atteindre la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020 ne pourra l’être qu’à travers la transformation structurelle et la diversification de l’économie considérées à juste titre par le FMI et la Banque Mondiale comme des facteurs importants de la croissance économique à moyen et long terme.

 

A l’évidence, les expériences réussies des pays comme la Corée du Sud, Singapour, le Maroc ou le Rwanda montrent que la transformation structurelle de l’économie nécessite un leadership visionnaire des pouvoirs publics.
Elle s’adosse également sur des leviers tels que le développement des chaînes de valeurs reliant les producteurs de matières brutes aux utilisateurs finaux, une éducation de qualité, la formation à l’entrepreneuriat, l’accès à la technologie, l’accès aux marchés locaux, régionaux et mondiaux et sur une robuste architecture de financement durable faisant appel aussi bien aux ressources intérieures qu’extérieures.

 

Le Gouvernement ivoirien, sous l’autorité de SEM Alassane OUATTARA, Président de la République, a affiché à travers l’axe 2 du PND 2012-2015 sa vison de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Cette ambition a été réaffirmée à travers l’axe stratégique 3 du PND 2016-2020 : « Accélération de la transformation structurelle de l’économie par l’industrialisation ».

 

Conformément à cet engagement, le Gouvernement entend «Créer à horizon 2020 une masse critique de PME compétitives, dynamiques et innovantes contribuant de manière significative au développement socio-économique durable de la Côte d’Ivoire».
Cette ambition vise une forte augmentation du PIB, à hauteur de 3.000 à 5.000 milliards FCFA représentant à terme plus de 30-40% du PIB de la Côte d’Ivoire, contre environ 20% aujourd’hui, la création d’emplois formels et de qualité à hauteur de 300.000 à 400.000 emplois additionnels qui auront un fort effet d’entraînement sur l’économie nationale, grâce à l’augmentation du niveau de vie des ménages et de leur consommation.

 

Cet engagement du Gouvernement implique en conséquence un rôle plus accru du secteur privé et spécifiquement du tissu des PME, dont il entend faire le moteur principal de la croissance économique, de l’emploi et de l’innovation pour accroitre le potentiel de création de valeur ajoutée.

 

Mesdames et Messieurs,
Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, les PME constituent 98% du tissu des entreprises et représentent une part importante de l’économie avec 20% du PIB et 12% de l’investissement national. Elles jouent également un rôle déterminant dans le domaine social avec 23% des emplois modernes.

 

En dépit de cette importance relative, elles demeurent caractérisées par une compétitivité insuffisante liée notamment à un accès insuffisant aux financements et aux marchés publics et privés, un déficit de capacité technique et managériale de la part des dirigeants et des employés des PME et à une culture entrepreneuriale et de l’innovation insuffisamment développée et valorisée.

 

Pour pallier ces déficits, le Gouvernement intensifie depuis ces dernières années la mise en place de dispositifs qui permettent d’améliorer la compétitivité des PME tant dans les secteurs traditionnels de l’économie que ceux de l’économie digitale, créneau essentiel aujourd’hui à l’émergence d’une économie moderne, connectée au monde et portée par l’innovation technologique.
Ainsi, le Gouvernement s’est doté d’une ambitieuse Stratégie d’appui au développement des PME basée sur une profonde réforme du cadre institutionnel et réglementaire et la création de l’Agence Côte d’Ivoire PME comme instrument opérationnel en matière d’accompagnement des PME dans leur processus de Modernisation.

 

Il a également pris des mesures institutionnelles et réglementaires visant à assainir l’environnement des PME. Dans ce sens, ont été adoptés la loi n° 2014-140 du 24 mars 2014portant orientation de la Politique Nationale de Promotion des PME en 2014 dans le cadre de la mise œuvre des recommandations de la décision n°16/2003/CM/UEMOA relative au Programme d’Actions pour la Promotion et le Financement des PME dans l’UEMOA, la Stratégie de Développement des PME ivoiriennes dénommée Programme Phœnix au Conseil des Ministre du 18 septembre 2015 et le décret n°2015-525 du 15 juillet 2015 modifiant le décret n°2014-306 du 27 mai 2014 fixant un quota des marchés publics aux PME et introduisant d’une marge de préférence 5% pour la sous-traitance locale.

 

En vue d’améliorer l’accès des PME aux financements, plusieurs initiatives ont aussi été mises en place par le Gouvernement ivoirien.
Il s’agit entre autres de l’adoption de la loi n°2017-802 du 07décembre 2017 relative au crédit-bail, de la mise en place d’un fonds de 5 milliards (8,836 millions USD) disponible à la BACI pour financer les femmes dirigeantes de PME, de l’institution de fonds de garantie dont les études sont en cours et de la mise en place d’un fonds d’investissement.

 

Dans le but de renforcer et diversifier les mécanismes de financement existants, d’autres initiatives proposées feront l’objet d’analyse et concernent l’avant-projet de loi sur l’affacturage qui est une solution innovante de financement des PME et l’établissement de partenariats de type sud-sud et de coopération avec les pays de l’OCDE afin de s’inspirer des bonnes pratiques pouvant faciliter l’établissement d’un climat de confiance favoriserait les financements commerciaux.

 

Mesdames et Messieurs,
Je me félicite de ce que les réflexions qui meubleront la présente édition des Journées nationales promotionnelles des PME et de l’artisanat s’articulent autour du thème « Sous-traitance, cotraitance et commande publique : quels impacts sur le développement des PME ivoiriennes et la création d’emplois? »
Cela est d’intérêt car les échanges permettront de mieux informer les acteurs sur les interactions entre les composantes thématiques du sujet et évaluer la mise en œuvre des dispositifs actuels visant à promouvoir la compétitivité des PME grâce à leur accès à la commande publique.

 

Pour ma part, je voudrais indiquer que cotraitance et sous-traitance constituent des modes de partenariats provisoires qui se fondent sur l’idée d’une mutualisation des moyens et des compétences des PME en vue de l’accès à des marchés publics.

 

Ces deux modes, parce qu’elles favorisent des complémentarités stratégiques et technologiques entre PME réunies au sein d’un groupement d’entreprises, offrent de réelles opportunités d’accès à des marchés plus importants auxquels individuellement elles n’auraient pu avoir accès, renforcent l’efficacité, la compétitivité et la crédibilité individuelles et collectives des PME en groupement et leur donnent des chances d’exister et de prospérer.

 

Ce sont des approches qu’il convient d’intégrer dans la démarche des PME nationales pour la mobilisation des ressources financières mais également dans l’accès aux marchés publics.

 

Le Gouvernement y accorde un intérêt tout particulier. C’est pourquoi, mon Département, par la circulaire n°112/12-14 a proposé une Charte de sous-traitance et de cotraitance en vue d’assurer aux PME plus d’accès aux marchés publics par l’organisation des relations entre les PME locales et les grandes entreprises nationales et internationales attributaires des marchés publics. La charte établit également les modalités de partages des responsabilités.

 

En attendant les conclusions des travaux, je voudrais indiquer que par le décret n°2015-525 du 15 juillet 2015 portant Code des Marchés, l’Etat s’est engagé à octroyer aux PME ivoiriennes jusqu’à 20% de parts des marchés publics. Cela en raison de ce que les exigences du contenu local de la commande publique correctement insérées dans un cadre juridique réglementant les contrats et les pratiques d’appel d’offre peuvent contribuer à la dynamisation du secteur privé national et à la création d’emplois.

 

Sur cet engagement, il convient d’indiquer que la part des marchés attribuée aux PME est passée de 10,3% à fin mars 2017 à 30,1% à la même période en 2018, soit une hausse de 19,8 points.
Cette progression confirme la volonté du Gouvernement d’améliorer l’accès des PME à la commande publique à travers l’instauration de procédures simplifiées et l’allègement des conditions de participation aux appels d’offres.

 

Je voudrais vous assurer que des mesures continueront d’être prises pour renforcer la mobilisation en faveur de la promotion des PME, pour mettre en place des instruments novateurs de financements dédiés aux PME et pour capitaliser des expériences réussies dans les pays émergents en vue de la transformation structurelle des PME nationales.

 

C’est sur cet engagement renouvelé qu’au nom de monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Parrain de cette cérémonie, que je déclare ouverte la 7ème édition de la JNPME-A.
Je vous remercie de votre aimable attention.

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Célébration de la journée mondiale de la métrologie/Déclaration du Ministre Souleymane Diarrassouba

Mes chers compatriotes,
Chefs d’Entreprises,
Commerçants,
Chers Professionnels de la métrologie,
Consommateurs,
Hommes et Femmes de média,
La journée mondiale de la métrologie est la célébration de l’anniversaire de la signature de la convention du Mètre en 1875. Cette Convention du Mètre a mis en place les bases de l’uniformité mondiale des mesures dans tous les aspects de nos activités.

 

Cette journée qui est célébrée tous les 20 mai est l’occasion de faire la promotion de la métrologie.

 

Faut-il le rappeler l’impact de la métrologie est indéniable dans la vie quotidienne, notamment s’agissant du contrôle de la production, de l’évaluation de la conformité des produits, de l’évaluation de la santé, de la protection des consommateurs, de la loyauté dans les transactions commerciales, de la qualité de l’environnement, et de la sécurité.
Ainsi, l’importance de la métrologie a conduit l’Etat de Côte d’Ivoire à renforcer son cadre législatif à travers la promulgation le 15 juin 2016 de la loi sur le système national de métrologie afin de se conformer aux normes communautaires et internationales.

 

Mesdames et messieurs,
Le thème choisi cette année pour la célébration de la journée mondiale de la métrologie est : «En constante évolution – Le Système international d’unités».
Ce thème qui revêt une importance capitale met en exergue la dynamique que connait ces dernières décennies le Système international d’unité.

 

En effet, la métrologie est basée sur le Système international d’unités, dénommé SI, qui est l’ensemble d’unités acceptées dans le monde entier pour les applications métrologiques. Ce système a connu des évolutions constantes qui ont permis de réaliser des progrès en matière de technologies de mesure et répondre ainsi aux exigences de notre société en perpétuelle mutation.
L’une des plus importantes modifications du SI sera soumise à approbation en novembre 2018 à la Conférence générale des poids et mesures (CGPM).

 

Cette révision du SI fondé sur des constantes de la nature n’aura pas d’incidence directe sur la métrologie légale puisque les utilisateurs pourront assurer la traçabilité de leurs mesures au SI révisé à partir des mêmes sources que celles utilisées actuellement. Les nouvelles définitions utiliseront « les règles de la nature pour créer les règles de la mesure ».
Ce changement historique consistant à utiliser des lois de la nature pour définir les unités mettra fin au dernier lien qui existe entre le SI et les définitions reposant sur des artefacts (phénomènes d’origine humaine, artificielle) matériels. Une fois la révision du SI adoptée, le kilogramme sera relié à la valeur exacte de la constante de Planck, et non plus au prototype international du kilogramme tel que sanctionné par la CGPM lors de sa première réunion en 1889.

 

Bien que le Grand K soit le plus célèbre des étalons du SI, des changements seront également apportés à d’autres unités. Le kelvin ne dépendra plus d’une propriété de l’eau, l’ampère ne sera plus fondé sur une définition très difficile à mettre en pratique, et la mole aura une définition plus pratique. Par ailleurs, les définitions révisées du kilogramme, de l’ampère, du kelvin et de la mole n’auront pas d’impact sur les définitions de la seconde, du mètre et de la candela.

 

La Journée Mondiale de la Métrologie est l’occasion interpeller tous les acteurs politiques et de développement à œuvrer pour la promotion de la métrologie, en suscitant des décisions pour son développement à travers la création d’une structure nationale unique de métrologie, des écoles de métrologie, le soutien à la recherche en matière de métrologie, le renforcement des capacités techniques des structures actuellement en charge de la métrologie, l’amélioration de la sensibilisation et de la culture en matière de Métrologie du grand public.

 

Cette occasion, j’ai l’agréable devoir de réaffirmer l’adhésion du Gouvernement de Côte d’Ivoire, à toutes les actions menées en faveur de la promotion de la Métrologie dans notre pays. A cet égard, je m’honore de l’ouverture par l’UEMOA dans notre pays du Centre régional de Formation Supérieure en Métrologie (CREFSEM) basé à Yamoussoukro qui ouvre de nouvelles perspectives en termes d’employabilité de notre jeunesse dans le domaine de la métrologie.
Cette année, les festivités commémoratives de la Journée Mondiale de la Métrologie auront lieu le 20 juin au cours de la première édition de la Journée Nationale d’Evaluation de la Conformité (JNEC) qui se déroulera du 19 au 21 juin 2018 à l’auditorium de la CAISTAB.

 

Aussi, voudrais-je profiter de cette célébration pour inviter les professionnels et les commerçants à soumettre leurs instruments de mesure en service au contrôle à l’occasion de la Campagne de Vérification Périodique des Instruments de Mesure qui a débuté depuis le 05 avril et qui prendra fin le 05 août 2018 sur toute l’étendue du territoire Ivoirien.

 

Cette opération qui permettra aux opérateurs économiques de livrer la quantité exacte du produit acheté au juste prix contribuera à la lutte contre la vie chère pour le bien de tous.
Bonne Journée Mondiale de la Métrologie.
Je vous remercie de votre aimable attention.
Souleymane DIARRASSOUBA

 

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Allocution d’ouverture de la 4ème édition de la Foire Internationale d’Abidjan

Monsieur Seydou SADOU, Ministre du Commerce et de la Promotion du secteur Privé de la république du Niger, Cher Frère,

Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Chefs de missions diplomatiques,

Monsieur le Maire de la Commune de Treichville,

Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation des pays frères et amis, Invités et participants à la présente Foire,

Madame le Commissaire Général de la Foire Internationale d’Abidjan (FIA 4),

Honorables Invités, tout protocole observé,

Chers amis de la Presse,

Mesdames et Messieurs,

 

Je voudrais à l’entame de mon propos souhaiter, au nom du Son Excellence Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, la cordiale bienvenue à Abidjan à toutes les délégations de pays amis et frères dont la présence distinguée à cette cérémonie d’ouverture de la quatrième édition de la Foire Internationale d’Abidjan traduit la confiance en notre pays, en ses dirigeants, en son économie et en son secteur privé.

 

Vœux de bienvenue particuliers à monsieur Seydou SADOU, mon homologue, Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé de la République sœur du Niger, qui nous fait l’honneur de conduire personnellement la délégation d’hommes et de femmes du secteur privé nigérien à cette Foire Internationale d’Abidjan.
Monsieur le Ministre et cher frère, Akwaba en Côte d’Ivoire, chez vous ! Votre présence personnelle à cette manifestation traduit, s’il en était besoin, l’expression de la volonté de nos pays, au plus haut niveau, d’améliorer leur coopération notamment d’affaires, par la construction de chaînes de partenariats entre les hommes d’affaires et les acteurs majeurs du secteur privé.

 

Je voudrais ici saluer notre bonne collaboration et souhaiter que nos deux départements par leur engagement, jettent les ponts d’une coopération économique et commerciale plus intégrée et plus dynamique. Et ce, en lien avec la création récente à Kigali de la Zone de libre-échange économique et continental dont le Président de votre pays, SEM Mahamadou ISSOUFOU est le champion au sein de la Conférence des Chefs d’Etat de l’Union Africaine.

 

Je saisis cette agréable opportunité pour saluer les organisateurs de cette foire à vocation internationale et singulièrement son Commissaire général Mme Nohodjon Bakayoko pour cette belle initiative qui, année après année a fait son chemin et renforce aujourd’hui de fort belle manière la visibilité de la Côte d’Ivoire. Madame, soyez en remerciée.
Mesdames et Messieurs,

Il est constant que depuis 2011, le Gouvernement a engagé une importante série de réformes nécessaires à la facilitation des investissements et à l’exercice d’activités économiques et commerciales. Le «Plan National de Développement 2016-2020» s’est construit sur des piliers essentiels dont la transformation structurelle de l’économie, avec une forte focalisation sur le secteur commercial et industriel.

 

Avec le CEPICI qui facilite l’accès à l’information stratégique et les procédures de création d’une entreprise, il faut compter avec un environnement fiscal favorable, des commodités infrastructurelles de qualité, un réseau bancaire performant et ouvert sur le monde, un Tribunal et la Cour d’Appel du Commerce pour faciliter le traitement des litiges d’affaires,

une Commission Nationale de la Concurrence fortement engagée contre toutes les formes de pratiques anticoncurrentielles.
Toutes ces réformes volontaristes voulues par Son Excellence Alassane OUATTARA, Président de la République, visent à accompagner les acteurs du secteur privé et leur permettre de sécuriser leurs investissements et d’en tirer le meilleur profit, mais également à les encourager dans la création des richesses, dans la promotion de l’innovation, dans le développement de l’emploi de qualité et dans la production de biens et services labélisés et performants sur les marchés.

 

En évoquant de façon succincte ces réformes, mon propos est de vous dire combien est grande l’ambition du Gouvernement de réaliser des bonds qualitatifs vers l’émergence à l’horizon 2020 et combien est grande la confiance et l’espérance qu’il place dans un secteur privé dynamique, compétitif et producteur de richesses et de valeurs.
La présente foire est une opportunité qui est offerte à toutes les entreprises, PME et PMI aussi bien locales, régionales qu’internationales de se faire connaître, de faire compétir leurs produits, d’aller à la conquête de nouveaux marchés, de rencontrer des partenaires d’affaires…

 

C’est ici que foires, expositions, fora et autres manifestations du genre prennent tout leur sens et méritent notre encouragement et notre accompagnement.

 

Mesdames et Messieurs, Chers invités, chers Exposants,
J’ai noté avec intérêt que la 4ème édition de la FIA se déroulera sous le thème « La sécurité, un facteur de croissance économique ».La pertinence d’un tel sujet réside dans le fait que, toutes les réformes engagées, toutes les volontés de construire avec les hommes et les femmes un monde paisible, heureux et prospère, assis sur des fondamentaux économiques solides, eux-mêmes soutenus par une croissance économique consolidée et durable, risquent de baigner dans la vacuité et les ruines si la sécurité sous toutes ses formes n’est pas réalisée.

La croissance économique, dans ces conditions, n’aura qu’un destin de chimère tant la précarité, les violences multiformes, l’incivisme, les dérèglements climatiques et culturels, le pillage des ressources, la fuite des bras valides et des cerveaux, devenus lots communs de nos Etats, constituent des menaces réelles sur la sécurité, et conséquemment sur la production économique.

La Côte d’Ivoire en a pris la pleine mesure ; elle a mis en place, sous l’autorité du Président de la République, SE Alassane OUATTARA, le Conseil National de Sécurité qui traite de toutes les questions de sécurité et de défense dont le terrorisme.

 

Notre pays s’est également doté d’une loi quinquennale de programmation militaire qui lui permet d’assurer la sécurité du territoire et de faire face à toute attaque terroriste.

 

Tout ce dispositif sécuritaire, avec la pratique de la démocratie (Assemblée nationale, Sénat, Cous constitutionnelle, etc.), concourt à la stabilité et à la modernité de notre pays, facteurs essentiels de la croissance économique.

 

L’indice de sécurité de la Côte d’Ivoire est de 1.1 comme à Genève et à New-York et reste conforme aux normes internationales.

 

Au niveau juridique, la Côte d’Ivoire est membre de l’OHADA et a mis en place les Tribunaux et Cour d’Appel du Commerce qui traitent des litiges commerciaux. De même tout un dispositif existe également pour lutter contre la cybercriminalité.

 

Il convient toutefois d’indiquer que le traitement des facteurs de violence ne peut être placé sous la responsabilité exclusive des Gouvernements à l’exclusion de celle des populations.

 

C’est pourquoi je fonde beaucoup d’espoirs sur les conférences et discussions qui seront animées au cours de cette Foire et j’en attends des propositions concrètes, des contributions pertinentes qui favorisent la formulation de projets, de programmes et de politiques adaptées, pragmatiques et efficaces.

 

C’est sur ce commentaire et cette attente que, renouvelant à toutes et à tous les salutations et encouragements du Gouvernement de la Côte d’Ivoire, et vous souhaitant un agréable et fructueux séjour en Côte d’Ivoire, chez vous, je déclare ouverte la 4ème édition de la Foire Internationale d’Abidjan. Je vous remercie.

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Discours

2ème cérémonie de remise de chèques aux femmes entrepreneures: Discours de Monsieur le ministre

Madame le Ministre de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité,

Madame le Directeur de Cabinet de Madame la Première Dame,

Excellence Monsieur l’Ambassadeur du Royaume du Maroc en Côte d’Ivoire,

Madame la Représentante de ONU Femme,

Mesdames et Messieurs les Représentants des Maires,

Monsieur le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI),

Monsieur le Président de la Chambre Nationale des Métiers de Côte d’Ivoire (CNM-CI),

Monsieur le Président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGE-CI),

Monsieur le Président de la Fédération Ivoirienne des Petites et Moyennes Entreprises de Côte d’Ivoire (FIPME),

Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, Directeurs centraux et Chefs de service,
Mesdames les Représentantes des Mouvements et Associations de femmes,

Mesdames et Messieurs les Chefs d’entreprise,

Honorables invités,

Chers amis de la Presse,

Mesdames et Messieurs,

C’est avec un réel plaisir que je participe à cette 2ème cérémonie de remise de chèques aux femmes entrepreneures bénéficiaires des fruits de la Convention de financement pour l’entrepreneuriat féminin signée entre la Banque Atlantique de Côte d’Ivoire et mon Département ministériel.

 

A titre de rappel, indiquons que cette convention vise à financer, à hauteur de 5 milliards de FCFA renouvelables, les projets portés par des femmes entrepreneures en Côte d’Ivoire, à des conditions plus souples que celles du marché.
Il y a trois mois, en effet, ici même, nous procédions à la remise de chèques aux dix (10) premières bénéficiaires du projet.
Aujourd’hui, ce sont vingt-cinq (25) femmes entrepreneures que nous enregistrons, et qui recevront des chèques d’un montant total de 354,4 millions de FCFA.
Mesdames et Messieurs,

 

Comme vous pouvez le noter avec nous, en trois mois, le nombre de bénéficiaires a plus que doublé, de même que le volume de crédit accordé qui passe de 261,1 millions de FCFA à 354,4 millions de FCFA. Ces prêts dont les montants oscillent entre 4 millions de FCFA et 50 millions de FCFA, permettront de financer des activités artisanales, le commerce d’import/export, le commerce local ainsi que de petites unités industrielles de transformation.
Il convient d’indiquer que sur l’ensemble des deux cérémonies, le cumul des prêts se chiffre à 615,6 millions de FCFA.
Le succès de ce financement auprès des femmes entrepreneures m’offre l’agréable occasion de saluer tous ceux grâce à qui ce projet a vu le jour et fait son chemin. Je pense à Monsieur l’Ambassadeur du Royaume du Maroc en Côte d’Ivoire, à monsieur le Directeur général de la de la BACI, filiale du groupe Banque Centrale Populaire (BCP) du Maroc, notre partenaire, et à tous les hauts responsables du Groupe Banque Populaire pour l’exemplarité et le dynamisme de la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Maroc.

 

Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,

 

Dans le cadre du 2ème Plan National de Développement (PND 2016-2020), la vision du Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara, est de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, adossé à un secteur privé dynamique lui-même assis sur des PME structurées et performantes.

 

Sous la conduite de monsieur le Premier Ministre, Chef de Gouvernement, monsieur Amadou Gon COULIBALY, mon Département ministériel met un point d’honneur à la mise en œuvre des programmes et projets nécessaires à la réalisation de cette vision.

 

La politique de promotion conduite en faveur des PME s’inscrit dans cette perspective et le projet porté par le partenariat avec la BACI constitue une des composantes stratégiques du pilier 1 de cette politique consacré à l’amélioration de l’accès des PME aux financements et aux marchés.

 

Il est notoirement entendu que la capacité des PME à relever les défis de la compétitivité est un puissant vecteur de développement économique.

 

Et que pour s’y faire, les PME doivent se développer dans un écosystème favorable caractérisé par un cadre institutionnel et un environnement sociopolitique incitatifs. Je puis vous assurer que le Gouvernement y travaille activement.
La mise en place et à l’opérationnalisation progressive de l’Agence CI-PME, la prise de décret formalisant les modalités d’acquisition et de perte du statut de l’entreprenant avec d’importants volets sur les avantages sociaux et fiscaux et les travaux en cours en vue de la mise en place d’un Fonds de garantie au soutien du financement des PME, constituent entre autres des avancées à considérer.

 

Cette dynamique sera renforcée pour renforcer et consolider davantage la performance des PME en 2018/2019.

 

A présent, je voudrais me tourner vers les récipiendaires de ce jour. Chères sœurs entrepreneures, je me félicite de l’aboutissement heureux de votre requête. Vous avez cru en vous et vous nous avez fiat confiance. Vous avez soumis vos projets et vous voilà aujourd’hui appelées à recevoir les chèques attendus. Votre rêve démarre son cheminement vers la réalité.

 

Que votre détermination et votre confiance alimentent l’espérance que l’argent que vous recevez ce jour contribuera à asseoir votre statut de femmes entrepreneures ! qu’il ouvrira la voie à de nombreuses autres femmes parce que vous en aurez fait bon usage et que vous rembourserez à temps.

 

Je vous félicite et compte sur vous pour qu’il en soit ainsi. Pour ma part, je voudrais vous assurer que mon Département prendra toutes les mesures pour vous faciliter l’accès au crédit.

 

Prenant en compte les doléances enregistrées ici et là, un Comité de pilotage est mis en place pour un meilleur suivi du projet, en liaison avec le Ministère en charge de la femme ; avec la BACI, les discussions sont en cours en vue de revoir à la baisse le nombre de pièces constitutives pour le dossier de demande de crédit.

 

La Direction Générale de l’Agence Côte d’Ivoire PME a mis en place un mécanisme d’accompagnement qui permet aux candidates aux prêts d’améliorer la qualité des plans d’affaires proposés. Dans ce cadre, des partenariats sont en cours de finalisation avec la CCI-CI, et la CGE-CI.

 

Par ailleurs, mes équipes préparent pour les semaines à venir le déploiement progressif de ce projet dans les principales capitales régionales de notre pays.

 

Ces efforts seront poursuivis.
C’est le lieu de saluer la distinguée présence de madame la Ministre chargée de la Femme et de madame le Directeur de cabinet de madame la Première Dame. Chères sœurs, merci pour votre soutien constant.
Mesdames et Messieurs,
Je vous renouvelant à tous mes chaleureuses salutations et vous remercie de votre aimable écoute.